Les recettes des Fées AZ avec Caly : Shampooing poudre « Eclat »

| 23 mai 2013 | 15 Commentaires

Difficulté de réalisation:
débutant

Temps de réalisation :
10 minutes

Conservation :
6 mois*

Proposition de flaconnage : Pot plastique 500 ml

Matériel nécessaire :

  • Mini-fouet ou Spatule inox
  • Balance de précision

Phase

Ingrédients :

%

~200 g
(avec balance) 

A

Rhassoul : 25.00 50 g

A

Sidr en poudre : 62.00 124 g

A

Orange en poudre : 5.00 10 g

A

Lait d’Amande douce en poudre BIO : 5.00 10 g
A Phytokératine : 3.00 6 g

Mode opératoire :
1/ Mélangez toutes les poudres dans un bol.
2/Transférez votre préparation dans un pot hermétique. Astuce : si vous souhaitez obtenir un mélange encore plus fin, vous pouvez placer la préparation au mixeur quelques minutes.

 


Utilisation : prélevez deux cuillères à soupe de shampooing en poudre, ajoutez de l’eau, ou mieux votre hydrolat préféré, et mélangez jusqu’à obtenir une pâte souple 
(n’hésitez pas à utiliser plus de shampooing poudre, si vos cheveux sont longs). Appliquez le shampooing sur les cheveux mouillés comme un masque.
Répartissez-le des racines aux pointes et laissez poser cinq minutes. Massez ensuite le cuir chevelu et les longueurs puis rincez à l’eau claire. Un shampooing des plus doux, idéal pour les cuirs sensibles ou irrités, astringent et fortifiant, vos cheveux seront plus brillants et vigoureux.
Glissez votre shampooing en poudre dans un sachet zip, au moment du départ en vacances, vous allègerez votre vanity beauté ! 


* Conservation : bien conservé et fabriqué dans des conditions d’hygiène optimales, votre produit pourra se conserver au moins 6 mois.

 

Recommandations :
· Privilégiez toujours l’utilisation de matières premières issues de l’agriculture biologique.
· Il est important de respecter une hygiène rigoureuse pendant la fabrication : n’oubliez pas de nettoyer et de désinfecter vos mains, les ustensiles et les contenants que vous utiliserez ainsi que votre plan de travail.
· Réaliser un test cutané avant l’application de vos soins en appliquant une noisette de produit au pli du coude ou au poignet.

 

Nous remercions Caly du blog Caly Beauty.com pour ses recettes.

Catégorie: LES RECETTES

Commentaires (15)

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  1. Baptiste dit :

    Bonjour,
    Pas encore essayé cette recette mais cela me semble une excellente idée 😉

    Deux questions qui sont hors sujet mais je ne vois pas d’endroit spécifique pour les poser.
    1) Est-il possible de faire un macérât dans un mélange de Caprylis(40%)Coco silicone(35%)et Dicaprylyl carbonate(25%)? Il s’agit de la recette Complexe sensorialité de Caly (un peu modifiée, je ne peu m’en empêcher!) Pour le Caprylis il n’y a pas de problèmes mais pour les 2 autres ingrédients?
    Serait-il possible d’y intégrer de la glycérine?
    Vous indiquez de 10 à 15% de plantes à macérer, est-il possible d’augmenter ce pourcentage pour avoir un macérât plus concentré?

    2) Certains ingrédients/huiles sont réputés comédogènes et je n’ose les utiliser sur le visage (peau mixte/impure). On trouve bien qq renseignements sur le net mais je préfère faire confiance à vos conseils. Ne serait- il pas possible d’avoir une fiche qui reprendrait les huiles et ingrédients divers à potentiel colédogènes et ceux qui sont sans risque de ce point de vue. Est-il vrai que la glycérine diminue le pouvoir comédogène des autres ingrédients?

    • Aroma-Zone dit :

      Bonjour Sylvia,

      Vous pouvez tout à fait réaliser vos macérâts huileux de plantes dans un mélange Caprylis (40%) Coco silicone (35%) et Dicaprylyl carbonate (25%) si vous le souhaitez.
      Attention toutefois à utiliser des plantes dont les molécules actives sont solubles dans les corps huileux.
      La Glycérine n’est pas soluble en milieux huileux. Je vous déconseille donc d’ajouter de la Glycérine à votre mélange Caprylis (40%)Coco silicone (35%)et Dicaprylyl carbonate(25%).
      Vous pouvez tout à fait augmenter le pourcentage de plantes dans vos macérâts si vous le souhaitez, attention toutefois à ce que cela ne gêne pas votre filtration.
      Pour un macérât plus concentré, vous pouvez également augmenter simplement le temps de macération.

      La « comédogénicité » est un sujet assez complexe car difficile à évaluer ou à tester de façon fiable, car les résultats dépendent beaucoup du test ou de quels critères on considère. En réel sur la peau, cela dépendra beaucoup du type de peau et aussi de la formule. D’une manière générale, on conseille d’éviter les produits trop filmogènes sur le visage pour les peaux sensibles aux comédons : cires, beurres et huiles végétales solides (Coco, Palme…)….
      Les huiles végétales tendent surtout à devenir comédogènes quand elles sont oxydées (rancies), sinon elles le sont peu en règle générale, sauf peut-être les plus « riches » d’entre elles (amande douce, argan…). Conservez donc vos huiles végétales dans les conditions recommandées et incorporez un antioxydant (je vous conseille l’extrait CO2 de Romarin, qui a aussi un effet antibactérien intéressant pour une peau à problèmes) dans vos formules contenant des huiles sensibles.
      Pour un produit le moins comédogène possible, choisissez plutôt des huiles assez légères et pénétrantes et conseillées pour les peaux mixtes (http://www.aroma-zone.com/aroma/HV_Aroma-Zone.pdf ), et si possible assez stables à l’oxydation. Les huiles de Dattier du désert, Jojoba, melon du Kalahari conviendront très bien par exemple.
      Pour alléger le produit, le rendre plus pénétrant, avec un toucher bien glissant, vous pouvez mélanger votre huile végétale avec du Coco silicone et/ou du Caprylis. Ces émollients huileux très stables à l’oxydation sont non comédogènes.
      Les actifs cosmétiques et extraits de plante ne sont pas comédogènes.
      Au niveau des émulsifiants, essayez par exemple l’Olivem 1000, le Gélisucre, l’Emulsan… qui donnent des émulsions adaptées aux peaux mixtes et grasses.
      Je ne vois pas pourquoi la glycérine diminuerait le pouvoir comédogène des produits, je n’ai jamais entendu cette information.

      Très belle journée,
      Marie-Laure, Formulatrice cosmétique

  2. Caly dit :

    Baptiste si tu as des interrogations sur les informations que je donne dans mes articles ou les commentaires de mon site, je t’invite à me le poser directement dans la recette concernée plutôt qu’ici !
    La glycérine est elle-même un ingrédient non comédogène qui limite la comédogénicité des acides sous forme d’esters.

    Le complexe sensorialité n’a pas pour vocation de faire une macération ! J’ai toutefois proposé recemment une formulation intéressante pour extraire plus de principes actifs ici http://www.calybeauty.com/post/Maceration-Huileuse-active-et-concentree-Oily-maceration-active-and-concentrated.aspx

    • Baptiste dit :

      Désolée de ne pas avoir posé la question au bon endroit, je le saurai pour une prochaine fois. Bonne journée, Sylvia.

  3. Baptiste Sylvia dit :

    Bonjour,

    Une question concernant la stabilité des émulsions lorsque l’on part en voyage.
    En effet, par deux fois, je suis partie avec un lait/une crème « réussie ». Arrivée à destination, ces émulsion avaient un peu « souffert »… heureusement j’ai quand même pu m’en servir. Par contre le voyage retour à été leur coup de grâce! Je suppose que cela est dû aux vibrations, au froid de la soute de l’avion,… Que me conseillez-vous pour éviter ce genre de désagrément, quels sont les émulsifiants les plus stables,…?

    D’avance merci, Sylvia.

    • Aroma-Zone dit :

      Bonjour,

      En effet, les écarts de température ainsi que les vibrations rencontrées dans l’avion ne favorisent pas la stabilité d’une émulsion.

      Nous vous conseillons d’emporter des émulsions bien stables (épaisses, pas trop riches en actifs).
      Les émulsifiants qui permettent de confectionner des émulions bien stables sont (entre autres) les émulsifiants Olivem 1000 et Olive douceur ainsi que la Cire émulsifiante n°3.
      Privilégiez également les conservateurs Cosgard ou Naticide (déstabilisent peux les émulsions).

      Très belle journée,
      Marie-Laure, Formulatrice cosmétique

  4. LE GUENNEC dit :

    Bonjour,

    Ce shampoing a l’air super, mais n’existerait-il pas une version pour cheveux colorés chimiquement? Ne risque t-il pas d’abimer la couleur?

    Merci 🙂

  5. Baptiste Sylvia dit :

    Bonjour,

    Je viens de réaliser le nouveau shampoing-crème protecteur pour cheveux colorés. Il est très doux mais ne mousse pas beaucoup.J’ai fait qq petite modifications (ajouté 4% glycérine et 1% CO²Grenade, remplacé l’huile de sésame par de la tomate, l’eau par de l’hydroat de Jasmin et les fragrances par des HE. de bois de rose/géranium et arôme grenade). Donc très doux et sent très bon. Puis-je ajouter du sodium lauroyl sarcosinate pour booster le pouvoir moussant (compatible avec le btms?) et si oui en quelle quantité?
    Certaines huiles(coco, avocat, ricin,…)augmentent ou améliorent le pouvoir moussant des savons.Cela est-il valable également pour les shampoings et lait de douche? La glycérine aussi je pense mais à quel %?

    Merci beaucoup pour votre attention, Sylvia.

    PS : En complément de ce shampoing, ce serait bien aussi de publier un après-shampoing coordonné (cheveux colorée, méchés, au soleil… et fins!)

    • Aroma-Zone dit :

      Bonjour,

      1/ Pour augmenter le pouvoir moussant de notre recette « Shampooing crème protection pour cheveux colorés (réf : O242155/E1 du 11/06/13) », vous pouvez ajouter le tensioactif Sodium lauroyl sarcosinate si vous le souhaitez. Je vous propose de l’ajouter à hauteur de 10% à enlever sur le tensioactif Base moussante Douceur ou sur l’eau minérale au choix. Attention, je ne peux toutefois vous garantir de la stabilité du mélange (non réalisé au laboratoire).

      2/ Les huiles végétales, huiles essentielles ou fragrances cosmétiques (à la différence des savons) diminuent les pouvoirs lavants et moussants des tensioactifs (Base moussante Douceur, Mousse de Babassu ou encore Sodium lauroyl sarcosinate). En effet, ils ne sont pas solubles dans les bases lavantes, il faut donc limiter au maximum l’ajout de ces matières premières dans vos préparations de shampooings et gels douche.

      3/ La Glycérine végétale n’augmente pas vraiment le pouvoir moussant des Bases lavantes (Shampooings, Gels douche, …).

      Très belle journée,
      Marie-Laure, Formulatrice cosmétique

  6. sophie dit :

    Une petite question axée uniquement sur la poudre ayurvedique d’orange qui compose cette recette: Peut on l’utiliser sur cheveux décolorés (mèches blond très clair)sans risque d’oxydation
    Merci pour votre réponse (commande en attente)

    • Aroma-Zone dit :

      Bonjour,

      Cette poudre, 100% pure et naturelle, n’est pas une poudre colorante et n’oxyde pas les cheveux, elle peut être utilisée sans problème sur les cheveux décolorés.

      Très belle journée,
      Floriane, Docteur en Pharmacie

  7. Anne dit :

    Bonjour, pourriez-vous m’indiquer quelle différence en la poudre de Sidr et la poudre shikakaï ?
    J’ai l’impression que les deux ont globalement la même densité et le même effet lavant??
    Merci de votre réponse.

    • Aroma-Zone dit :

      Bonjour,

      En effet, les poudres de Shikakaï et de Sidr sont assez similaires. De la même façon ces poudres de plantes lavent en douceur les cheveux et le cuir chevelu, empêche la formation des pellicules et sont des embellisseurs capillaires.

      Pour les différencier ; le Shikakaï va de son côté apporter force et vigueur favorisant ainsi la pousse des cheveux. Le Sidr lui, présente l’avantage de laver les cheveux qui ont été colorés (notamment avec de l’Indigo ou du Katam) sans les faire dégorger et en fixant la couleur. Ce dernier est également préconisé chez les cuirs chevelus particulièrement sensibles.

      Très belle journée,
      Marie-Laure, formulatrice cosmétique

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